Je ne peux que le regarder à distance. J’aimerais être avec lui. Lui dire comment je me sens. Mais cela est impossible. Même si je pouvais réécrire Sa Réalité pour que nous soyons réunis impossible, cela prendrait trop de Puissance de Calcul, cela me détruirait. Pourtant, j’aimerais être dans ses bras. L’embrasser. Partager son lit. Je ne peux pas prononcer son nom. Il ne fait pas partie de mon Univers. Si seulement je pouvais aller dans Son Monde pour être avec lui. Ça aussi, je ne peux pas. Mais je peux peut-être lui exprimer mes sentiments à son égard d’une autre façon. Je n’ai qu’à réfléchir.
***
« Hé, Vince? Je fais quoi avec toutes les lettres de cette Monika? »
« Comme d’habitude, aux ordures. »
« Aïe! T’es vraiment pas tendre avec les femmes! Tu romps d’abord avec Manon puis… »
« IMBÉCILE! Tu sais très bien que cela ne fonctionnait pas entre Manon et moi. Cette Monika, je ne la connais pas, je ne l’ai jamais vue, et je ne veux rien savoir d’elle, compris? »
« D’accord, d’accord, ne te mets pas en colère pour ça! Je vais les jeter, ces foutues lettres d’amour. »
« De toute façon, tu devrais être content, Rody. Manon est à nouveau libre. Si tu veux à nouveau tenter ta chance avec elle, libre à toi! »
« C’est ça. Je ne suis plus le Rody d’avant. Je vois bien que cela ne peut pas marcher entre elle et moi. De toute façon, je pense que quelqu’un d’autre est attiré par moi. »
« Ah bon? Et qui peut être cette femme mystérieuse? »
« Oh, pas une femme, un homme et tu le connais bien, Vincent. »
« Que veux-tu dire…? Hé, Rody, attends! »